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La surpopulation et la surconsommation
L'impact environnemental de l'être humain dépend de sa consommation de ressources naturelles et de sa production de déchets. Cet impact varie selon le nombre de consommateurs, et la consommation effectuée par chacun de ceux-ci. A ce jour, le nombre de consommateurs tend à s'accroître alors que les ressources diminuent, c'est le phénomène de surpopulation. Leur consommation quant à elle devient de plus en plus excessive, il s'agit du modèle de surconsommation.
Aujourd'hui d’après l'ONU, la population mondiale s'étend à plus de 7.4 milliards d'êtres humains. Elle n’en comptait qu’un milliard en 1800 et a donc été multipliée par sept au cours des deux derniers siècles. À l’échelle planétaire, on comptabilise en moyenne quatre nouveaux-nés pour deux décès par seconde.
15 milliards d’habitants en 2100 ?
Les trois scénarios possibles concernant l'évolution de la population mondiale selon les Nations Unies:
Dans les soixante dernières années, le nombre d'enfants par femme est passé d'environ 6,0 à 2,5. Les prévisions à long terme doivent être considérées avec prudence, mais cette tendance laisse espérer un monde où la population continuera de croître de moins en moins vite, jusqu'à l'atteinte d'un plateau avoisinant les 11 milliards d'habitants vers 2100.
L'explosion démographique ne doit donc pas laisser penser que l’humanité croît de façon exponentielle. Au contraire, la poussée démographique récente est le résultat de la conjonction d’un grand nombre de facteurs. C’est le phénomène de transition démographique qui explique cette expansion.
C’est le modèle moyen de l’ONU, qui se base sur une stabilisation du taux de fécondité autour du seuil de renouvellement des populations. La population mondiale serait de 9,7 milliards d’habitants en 2050 et de plus de 11 milliards d’ici 2100.
C'est le modèle d'implosion démographique, c'est à dire une baisse du taux de fécondité en dessous du seuil de renouvellement. Il peut être crédible si le modèle européen (taux de fécondité de 1.5 enfants par femme) se généralise.
C'est le modèle le moins probable, celui d'explosion démographique. Pour cela il faudrait que le taux de fécondité des pays développés remonte au niveau de la moyenne mondiale à 2.5 enfants par femme. Nous serions 16 milliards en 2100!
D’ici 2050, la population mondiale devrait donc passer de 7.5 à 9.7 milliards d’habitants, ce qui fera exploser les besoins en alimentation et en énergie. En particulier dans les pays du Sud, notamment l'Afrique qui devrait accueillir 800 00 millions de personnes supplémentaires. Mais, selon l'OCDE (L'Organisation de coopération et de développement économiques) : « La population ne pose pas un problème en soi. Les pressions exercées sur les ressources naturelles et l'environnement ne proviennent pas du nombre d'habitants mais de leurs habitudes de consommation. » Car, si la population ne croît pas de manière exponentielle, sa consommation, elle, si.
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La planète Terre est marquée par une course à la production mais surtout à la grande consommation dans un contexte de ressources naturelles de plus en plus rares, afin de satisfaire les besoins multiples d'une population croissante. Cette situation entraîne des problèmes environnementaux ayant eux mêmes des conséquences pour la survie de l'humanité. En réaction à ces nombreux problèmes environnementaux, sociaux et économiques, le concept de développement durable apparaît dès le XX ème siècle.
I/ Le développement durable : une réponse aux problèmes environnementaux économiques et sociaux de notre société
La surpopulation
La Terre pourra-elle supporter 11 milliards d'êtres humains ?
C'est la question à laquelle tente de répondre l'empreinte écologique. Ce système de mesure, évalue la surface dont la terre a besoin pour répondre à nos besoins selon le mode de vie. Elle permet de mesurer notre influence directe sur la nature.
Ainsi, on réalise ainsi que, entre 1961 et 2007, l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) a vu sa population augmenter de quelque 39 %, alors que son empreinte écologique, elle, a bondi de 160 %. La spectaculaire progression de l'impact environnemental des Nord-Américains durant cette période correspond à une hausse de la consommation de ressources par personne plutôt qu'à celle de la population. En 2007, l'Amérique du Nord représentait 5 % de l'humanité, mais 17 % de son empreinte écologique.
Or c'est à un mode vie de surconsommation qu'aspire la majeure partie du reste du monde.
Le défi écologique est là : à 11 milliards de Nord-Américains, la Terre serait effectivement surpeuplée.
La surconsommation
Comme Pierre Rhabi l'explique dans le film Demain, le véritable problème se situe dans le fonctionnement de notre économie : « Une des aberrations du système mondial c'est cette fameuse croissance économique indéfinie qu'on invoque en permanence comme la solution alors que c'est le gros problème. Le problème de la croissance économique indéfinie c'est qu'elle considère la Terre comme un gisement de ressources qu'il faut épuiser jusqu'au dernier poisson, jusqu'au dernier arbre.. »
En effet, le modèle de consommation de masse et sa devise « consommer pour produire » incite au gaspillage des ressources animales, végétales et minérales dans un monde où elles ne sont pas inépuisables. Or, ce modèle qui s'est répandu en Amérique du Nord et en Europe à partir la Seconde guerre mondiale tend à se globaliser au reste du monde.
Modification de nos modes de production
Pour satisfaire une demande toujours croissante en ressources vitales nos modes de productions ont évolué:
