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Prise de conscience et évolution des mentalités:

l'histoire du développement durable

La préhistoire du développement durable : les Trente Glorieuses

Après la seconde guerre mondiale survient une période de croissance économique soutenue dans les pays développés durant laquelle on pensait qu'on avait réglé les problèmes de fonctionnement économique de la société. La question du mode de développement durable n'avait pas lieu d'être puisqu'on était dans un mode de développement qui fonctionnait.

Et puis fin des années 60, on connaît une ré émergence de la question des limites environnementales de la croissance. En réalité, la question des limites environnementales de la croissance était déjà présente dans les réflexions économiques dès le XVIIIe siècle avec des philosophes tels que Ricardo, mais on a oublié pendant longtemps que la croissance reposait sur l'exploitation des ressources naturelles.

Vers l'écodéveloppement : Club de Rome, rapport Meadows, PNUE, rapport Brundtland

 

On redécouvre les problèmes environnementaux grâce à un certain nombre d'études dont celle initiée par le Club de Rome, groupe de réflexion international fondé en 1968. Créé par des scientifiques du Massachusetts Institut of Technology (MIT), il prédisait que la croissance matérielle perpétuelle entraînerait tôt ou tard une dégradation des conditions de vie.

 

Ce groupe de réflexion rédige un premier rapport en 1971 nommé le rapport Meadows : « Halte à la croissance » . Ce rapport prédisait que la croissance avait des limites car les ressources fossiles, notamment le pétrole, mais aussi minérales étaient épuisables. Il donne pour la première fois des informations sur l’évolution de la population humaine par rapport à son exploitation des ressources naturelles : les résultats sont catastrophiques par rapport à la pollution et à la raréfaction des ressources.

 

Cette réflexion générale sur notre mode de développement aboutit à la première conférence internationale organisée par les Nations Unies sur la question de l'environnement à Stockholm en 1972. C'est ici qu'à été décidé la création du PNUE (Programme des Nations Unies) pour coordonner les activités des Nations unies dans le domaine de l'environnement et assister les pays dans la mise en œuvre de politiques environnementales.

En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable. Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique.

Puis, chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat se réuniront pour trouver des solutions concrètes afin de lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente.

D'une COP à une autre

Qu'est-ce que le développement durable ?

La première définition formelle du développement durable apparaît en 1987 dans un rapport de la commission des Nations Unies pour l'environnement et le développement, présidée par Mme Bruntland, et intitulé "notre avenir à tous". C'est là que la première définition canonique est donnée : Le développement durable est un développement capable de répondre "aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs".

 

Les 3 piliers du développement durable :

 

  • Efficacité économique : assurer une gestion durable, sans préjudice pour l’environnement et le social.

  • Équité sociale: il s’agit de satisfaire les besoins essentiels de l’humanité en logement, alimentation, santé et éducation, en réduisant les inégalités entre les individus dans le respect de leurs cultures.

  • Qualité environnementale: c'est à dire préserver les ressources naturelles à long terme en limitant les impacts environnementaux.

 

Les quatre principes fondamentaux :

 

  • La solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations, et entre les membres d’une société. 

  • La précaution dans les décisions afin de ne pas causer de catastrophes quand on sait qu’il existe des risques pour la santé ou l’environnement.

  • La participation de chacun, quelque soit sa profession ou son statut social, afin d’assurer la réussite de projets durables.

  • La responsabilité de chacun. Pour que celui qui abîme, dégrade et pollue, répare.
     

Source: Assemblée Nationale

BRODIN Nina

BURELLIER Marie

DUVERNAY Laura

Lycée de l'Arc 1ES2

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