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Le terme « negaWatt » a été inventé par Amory Lovins, expert américain des stratégies énergétiques pour désigner de manière globale l’énergie non consommée ou économisée par des actions de sobriété ou d’efficacité énergétique. Il désigne le watt que l’on n’a pas besoin de produire puisque on ne le consomme pas.

 

La démarche negaWatt consiste à réduire nos besoins en énergie par la sobriété dans les usages individuels et collectifs. L’efficacité permet ensuite de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction de ces besoins. La priorité peut enfin être donnée aux énergies renouvelables qui, grâce à un développement ambitieux mais réaliste, peuvent remplacer progressivement les énergies fossiles et nucléaires.

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Thierry Salomon, cofondateur de l’Institut NegaWatt a largement contribué à diffuser le concept du negawatt. Pour lui, les gisements de « negaWatts » sont tels que l’on pourrait économiser 50% de l’énergie mondiale produite ! Rien que la consommation d'un seul écran publicitaire du métro est l'équivalente à la consommation énergétique de deux famille, or il y a 1 million de ces écrans en France. Des negaWatts, il y en a partout, c’est un fabuleux gisement à exploiter, en isolant les bâtiments, en optimisant l’éclairage ou en organisant mieux les déplacements. 

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Exemples de production d'énergie nécessaire pour consommer :

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Énergie

On pourrait faire de l'agriculture durable mais les politiques écologiques sont contrées par les gouvernements car elles ne correspondent pas avec les intérêts des grandes compagnies pétrolières. En effet, c'est grâce au pétrole qu'on peut faire marcher les tracteurs, qu'on peut faire des engrais, des pesticides donc qu'on peut cultiver sur des champs immenses, faire voyager la nourriture dans le monde entier.

Alors comment se passer du pétrole ?

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   Engrais/pesticides

   Matériaux de construction

   Produits pharmaceutiques                                                                             

   Fibres synthétiques                           

   Transports

   Chaleur

   Lumière

 

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Les éoliennes

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La géothermie

L'Agrinergie: associer les énergies renouvelables à l'agriculture

Consommer moins d'énergie

Favoriser les déplacements à vélo dans les villes

 

Pour moins consommer d'énergie liée aux transports, l'utilisation du vélo peut être une alternative aux voitures individuelles en ville.

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A Copenhague, la ville a investi dans la construction de pistes cyclables, et le développement d'infrastructures pour inciter la population à la marche et au vélo. Cela fait d'elle une ville plus vivante, plus durable et plus saine. Et pour cause : plus d’un tiers des déplacements quotidiens se font à vélo (un déplacement sur deux en centre-ville)

: la municipalité a construit 350 km de pistes cyclables. Aujourd'hui, 67% des déplacements se font à vélo et l'objectif est d'arriver à 70 % d'ici 2050. En privilégiant les modes de transport doux, les autorités de la ville évitent 90 000 tonnes de CO2 par an !

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Aujourd'hui seulement 13% de l'énergie produite dans le monde provient des énergies renouvelables. Et pour cause, les carburants fossiles (le charbon, le pétrole et le gaz naturel par exemple) produisent plus de 80% de l'énergie dans le monde !

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« Toute notre civilisation repose sur les carburants fossiles » affirme Jeremy Rifkin, économiste et président de la fondation pour les tendances économiques. Selon lui :

Issus de carburants fossiles

Les énergies renouvelables

Pour l’ingénieur, Thierry Salomon face à l’urgence climatique et à l’épuisement des ressources, le soleil ou le vent, énergies de flux illimités, doivent prendre le relais face aux énergies de stock comme le gaz, le pétrole ou l’uranium. 

Les usines de biomasse

A Copenhague, l'objectif est « d'être la première capitale neutre en carbone d'ici 11 ans ». La ville a déjà réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 40 % depuis 1995 et investit près d'un milliard d'euros dans des éoliennes pour se débarrasser du charbon et du pétrole. De plus, les habitants placent leur argent dans des éoliennes : ainsi, chacun participe, et ça leur rapporte plus que de les placer en banque : « Aujourd'hui au Danemark, 20 000 personnes détiennent des actions dans des éoliennes, qui leur rapporte entre 6 et 7% » énonce Gudni Johannesson, directeur général de la compagnie nationale d'énergie en Islande.

La géothermie permet d’exploiter la chaleur stockée sous la surface de la Terre. On distingue deux types de géothermie :


   

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Une usine géothermique à Reykjavík en Islande

 

En pleine crise pétrolière des années soixante-dix, les dirigeants islandais ont décidé de mettre en place une stratégie pour se passer des énergies fossiles. Quarante ans plus tard, l'île est 100 % autonome grâce à l'hydroélectricité qui utilise la force de l'eau et à la géothermie. D'après Gudni Johannesson : " En France, en Suisse, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon, les ressources existent pour remplacer les carburants fossiles par la géothermie. Et dans les pays en développement les potentiels sont  immenses: rien que dans la vallée du grand rift africain, on pourrait produire de l'électricité et du chauffage équivalents à 20 centrales nucléaires dans des pays comme l'Ethiopie ou le Kenya."

La géothermie de surface sert à récupérer de la chaleur en hiver et de la fraîcheur en été dans la couche superficielle du sol. Cette énergie est exploitée facilement pour chauffer des bâtiments.


La géothermie profonde consiste à capter la chaleur de la croûte terrestre en récupérant l'eau circulant dans des couches géologiques jusqu'à plusieurs milliers de mètres de profondeur. Cette eau est captée sous forme liquide ou de vapeur pour produire du chauffage et/ou de l'électricité.

L'agrinergie est un outil de valorisation de l'économie locale qui combine production d’énergie et agriculture en intercalant les deux modes de production, occasionnant ainsi une utilisation optimale et adaptée des espaces. En pratique, l'agrinergie consiste à installer des serres où le sol sert à l'agriculture et le toit à la production d'électricité. Ces serres permettent de protéger les cultures des ouragans, de récupérer l'eau de pluie rendant ainsi les sites autonomes en eau.

 

Lancé en 2007 à La Réunion, le concept s’est développé sur une dizaine de sites dans l’île et s’est exporté dans les Antilles ainsi qu’en Corse et en région méditerranéenne. Au total, près de 100 000MW d'installations solaires, soit une vingtaine d’installations, fonctionnent à ce jour en agrinergie, en particulier sur des sites isolés et ensoleillés, où l’énergie solaire est particulièrement pertinente.

C'est ici qu'a eu lieu la première expérimentation de serres photovoltaïques. L'entreprise Akuo  a mis gratuitement des serres à disposition des agriculteurs en échange du droit d'exploiter les toitures. 

Akuo a appliqué le même principe autour de la prison du port où la friche industrielle a été remplacée par des serres, des ruches et une centrale solaire qui alimente près de 12 000 foyers. Pour la première fois les panneaux sont reliés à des batteries pour stocker l'énergie. L'expérience est d'autant plus intéressante car elle permet la réinsertion des prisonniers dans un secteur d'avenir.

Ferme du Tampon 

Ferme du Port 

NegaWatt : stop au gaspillage énergétique

Mais les énergies renouvelables ne suffiront pas pour remplacer les énergies fossiles, il faut aussi diminuer notre consommation d'énergie et pour cela des changements de nos modes de vie sont nécessaires.

BRODIN Nina

BURELLIER Marie

DUVERNAY Laura

Lycée de l'Arc 1ES2

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