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Le climato-scepticisme

De plus, il existe une limite intellectuelle à l'application des solutions du film Demain. En effet, est apparue depuis peu une controverse dans le monde scientifique concernant le réchauffement climatique. Tout commence en 1999, lorsque plus de 31 000 scientifiques américains signe une pétition, la Global Warming Petition Project en réaction au protocole de Kyoto. Cette pétition affirme qu'il n'y a aucune preuve tangible que nos rejets de CO2 soient susceptibles d'entraîner une augmentation catastrophique des températures sur terre. Certains scientifiques accusent le GIEC de se baser sur des données erronées et de tirer des conclusions alarmistes, si bien que sa partialité est remise en cause. 

Par définition, un climato-sceptique est une personne qui n'est pas convaincue qu’un réchauffement climatique soit en cours ou que celui-ci soit dû aux activités humaines.

On estime que 17 % des australiens, 15% des norvégiens, 12% des américains ne croient pas qu'un changement climatique est en cours. En France, d'après le ministère de l'Environnement de l'Energie et de la Mer, 22 % doutent que l'activité humaine aie un rapport avec le changement climatique alors que 97% des scientifiques le reconnaissent.

 

Voici des exemples d'arguments climato-sceptiques et la contre-argumentation du GIEC :

 

 

Les températures moyennes du globe stagnent depuis 1998

L'année 1998 a été particulièrement chaude à cause d'un épisode El Niño, une énorme poche d'eau chaude qui traverse le Pacifique tropical d'ouest en est tous les quatre à sept ans. Cela peut donner l'impression, en regardant l'évolution de la température moyenne de la Terre sur la courbe publiée par le GIEC en 2013, que le réchauffement s'est arrêté en 1998.

 

Le site Skeptical Science propose une illustration qui résume le problème: la courbe bleue schématise la vision de certains climato-sceptiques sur le réchauffement, tandis que la courbe rouge rappelle la tendance à la hausse sur une trentaine d’années.

Le réchauffement climatique est dû aux rayonnements solaires

Le GIEC souligne que les différents cycles de notre étoile ne peuvent venir que moduler faiblement, à la hausse comme à la baisse, l'effet de serre produit par le CO2 et le méthane. « Aujourd'hui, explique Hervé Le Treut, climatologue et membre de l'Académie des Sciences, les gaz à effet de serre émis par l'homme sont tels que leur impact sur le climat mondial est d'une force équivalente à celle de l'ensemble des facteurs naturels de variabilité climatique, qu'il s'agisse des mouvements des océans et de l'atmosphère ou des cycles solaires. »

 

On constate également que depuis les 35 dernières années, l'activité solaire a diminué tandis que les températures ont augmenté.

Climato-scepticisme et lobbying

 

Mais le climato-scepticisme n'est pas seulement alimenté par le doute scientifique et révèle aussi une aspect médiatique et financier. Le changement climatique impliquant de changer modèle de société, il représente un risque pour les chiffres d'affaires des grands groupes pétroliers. En effet, certains n'hésitent pas à financer des études soutenant les hypothèses des climato-septiques dans le seul but d'alimenter le doute sur le réchauffement climatique.

Voici l'exemple de Willie Soon, un astrophysicien américain. Pendant des années, il a défendu l'idée que le soleil serait à l'origine du réchauffement climatique. Or, GreenPeace a révélé en 2015, que ses travaux ont été financé par de grandes compagnies pétrolières pendant près de dix ans. Des entreprises comme la Southern Compagny ou Exxon Mobile (l'un des plus grands groupe pétrolier au monde) auraient ainsi versé 1,2 millions de dollars au centre de recherche qui emploie Willie Soon, le Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics.

Selon la CEO (Corporate Europe Observatoty), une ONG chargée d'observer l'influence des lobbys industriels, Exxon Mobile aurait ainsi déboursé près de 9 millions de dollars pour financer différents groupes niant le changement climatique

entre 2005 et 2008.

Tout comme Koch Industrie, géant de la chimie du pétrole et des matières premières qui leur a légué près de 25 millions de dollars.

Et on retrouve ces lobbys industriels même en politique.

 

En 2013, le parti libéral arrive au pouvoir, Tony Aboot devient alors premier ministre. Climato-sceptique, il supprime la taxe carbone. Or, selon la Commission électorale australienne, les principaux donateurs du Parti libéral pour l'élection de 2013 comprenaient les grandes industriels des mines du pétrole et du charbon comme la compagnie minière Santos (227 880 $), de Clive Palmer (459 900 $), la Minara Resources (358 000 $) et Mincor Resources (120 000 $) (50 000 $) ainsi que le géant pétrolier Chevron (28 500 $). Au total plus d'un million de dollars de financement.


 

Enfin, le climato-scepticisme pourraient aussi être une réaction aux projections de plus en plus pessimistes du GIEC.

Selon Stephan Lewandowsky, chercheur en psychologie cognitive à l’université de Bristol,Si vous effrayez les gens sans offrir une solution, alors ils gèrent leur peur en niant le problème. Donc, la chose la plus importante est de renforcer l’idée qu’il existe des solutions et que les petits pas font avancer les choses malgré tout.”

C'est ce que s'efforce de faire le film Demain, même si sa portée est limitée. En effet, le film est partisan du changement climatique et ne cherche pas à prouver la véracité de l'étude sur laquelle est basée le film (et là n'est pas son but). pour s'adresser à tout le monde, y compris ce qui doutent du changement climatique et qui remettent en cause les études telles Approaching a state shift in Earth’s biosphere, il aurait fallu apporter des preuves que l'activité de l'homme a des conséquences sur l'environnement. Demain ne peut donc pas faire évoluer les mentalités des climato-sceptiques et les inciter à adopter les solutions proposées dans le film.

Source: GIEC
Source: greenpeace.org

BRODIN Nina

BURELLIER Marie

DUVERNAY Laura

Lycée de l'Arc 1ES2

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