Démocratie participative
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(système mixte dans lequel le peuple délègue son pouvoir à des représentants qui proposent et votent des lois, mais conserve cependant le pouvoir de se saisir lui-même de certaines questions.
Démocratie représentative
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(forme de démocratie dans laquelle les citoyens expriment leur volonté par l'intermédiaire de représentants élus à qui ils délèguent leurs pouvoirs. Ces élus votent la loi et contrôlent éventuellement le gouvernement)
Démocratie directe
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​(forme premières de démocratie dans laquelle le peuple exerce directement le pouvoir politique)
Démocratie
Aujourd'hui, les entreprises multinationales continuent de se développer. Si cette croissance persévère, l'argent inondera encore plus la politique et la corruption augmentera. Mais ces conséquences ne se fondent pas sur des principes démocratiques. Pour résoudre ce problème, il existe la possibilité de reprendre le pouvoir par l'économie avec des commerces locaux. Seul ennui : les lois favorisent les multinationales qui payent moins d'impôts pour les forcer à relocaliser. Les multinationales contrôlent donc les lois, la politique et le marché.
Dans tous les pays occidentaux, les citoyens sont de plus en plus méfiants envers les partis politiques, les parlements et le pouvoir en général. Ils se sentent exclus à juste titre car ils ne sont plus impliqués dans la vie politique.
Une étude de l’université de Princeton publiée en septembre 2014 par Martin Gilens et Benjamin Page énonce que, de nos jours, les Etats-Unis ne sont plus une démocratie, mais une oligarchie (système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d'individus)
Comme l’explique David Van Reybrouck, historien archéologue et écrivain, à Cyril Dion pour le film Demain:
"Cette étude a comparé la volonté des gens (exprimée dans des sondages d’opinion) avec les actions gouvernementales et les préférences de l’élite économique. Elle est parvenue à la conclusion que les décisions publiques sont presque systématiquement en phase avec les envies du monde économique et non pas avec les souhaits de la majorité de la population."
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A cela s’ajoute le rapport de Transparency International, principale organisation de la société civile de lutte contre la corruption, renchéri David Van Reybrouck: « Dans tous les pays occidentaux, les organisations qui suscitent le plus de méfiance de la part du public sont les partis politiques. Même en Norvège, 41 % des gens pensent que les partis sont corrompus. » En Belgique, ce taux est de 67%, tandis qu’en France il est de 70 %. »
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Soulèvement populaire à Reykjavik en Islande
En 2009, les islandais refusent d'obéir aux lois à cause des spéculations des banques et des politiques qui ont mis des milliers de gens au chômage et plongé le pays dans la faillite.
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Chronologie des événements:
Pour David Van Reybrouk, « le futur de la démocratie se situe dans de nouvelles formes de représentations, On ne connaît qu'un seule forme de représentation, c'est à dire les élections. Mais il existe une deuxième forme de représentation qui passe par le tirage au sort. »
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Nos sociétés utilisent toujours le système de tirage au sort dans un domaine très restreins : le domaine des jurés d'assises. Principal avantage, les jurés tirés au sort ont plus de liberté qu'un député qui pourrait être attaché à des intérêts commerciaux ou politiques. De plus, on remarque qu'en règle générale les 12 jurés s'investissent beaucoup dans leur rôle. Cependant, ils disposent de moins de compétences que les jurés politiques.
Dans cette forme de démocratie, des citoyens tirés au sort prêteraient main forte aux élus. En redonnant une place à des citoyens issus de tous les milieux et de toutes les strates professionnelles, on redonnerait la voix au peuple pour prendre les décisions qui le concernent.
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La démocratie participative
Les élections
Le tirage au sort
En pratique
90% des élus sont des universitaires. Moins de 2 % de la population sont membres, en France, d’un parti politique. Moins de la moitié de ceux-ci sont actifs.
En théorie
N’importe quel citoyen peut se présenter aux élections
La démocratie participative désigne l'ensemble des dispositifs qui permettent d'augmenter l'implication des citoyens dans la vie politique et d'accroître leur rôle dans les prises de décision.
Elle trouve son fondement dans les lacunes de la démocratie représentative : un parlement non représentatif de la diversité de la société, l'éloignement des élus du terrain, le sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens, leur méfiance envers les hommes politiques, l'augmentation de l'abstention...
Les caractéristiques d'une démocratie participative sont :
l'extension du droit de vote et de sa fréquence (via des pétitions, par exemple)
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la concertation dynamique, sous forme de débats libres, relative à des décisions aussi bien à échelle locale
que nationale (comme des Comités Consultatifs, Conseils de Quartiers...)
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la mise en place d'un système organisé qui garantit que toutes les idées constructives et nouvelles des citoyens seront examinées de manière efficace.
Expérience de démocratie locale en Inde
Depuis 1950, l'Inde est la plus grande démocratie du monde mais aussi la plus inégalitaire et corrompue. Pourtant, alors que le village de Kutthambakkam était sujet à la violence, au commerce illicite d’alcool et à la pollution, il est devenu au fil des ans un modèle de démocratie participative.
Depuis 1996, Elango Rangaswamy préside l’assemblée des cinq sages (Panchayat), le système de gouvernement local en vigueur dans les villages indiens. Mais il décide d’impliquer tout le monde dans son projet de gouvernance.
Elango a crée une académie de maires. En 10 ans il a appris à 900 élus les principes de la gouvernance des citoyens par eux-même. Son idée est de créer la démocratie des villages imaginée par Gandhi où la démocratie est forte dès le plus petit échelon.
Images extraites du film Demain
La démocratie en crise ?