top of page

Nos attentes au niveau social sont plus fortes qu'en matière de développement durable:

De plus, la crise a un effet démobilisateur sur les comportements environnementaux. En janvier 2014, l'Ademe (l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) a publié une étude sur les préoccupations des français en matière d'environnement à partir d'enquêtes menées afin de comprendre les pratiques environnementales des ménages. Les premiers résultats montrent que la crise économique relègue l'environnement au second plan, les français étant avant tout préoccupés par le chômage : 47 % d'entre eux craignent en effet de « manquer d’argent, de vivre dans la misère ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, les considérations strictement économiques semblent prendre encore le dessus sur l’écologie dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat et de crise financière.

Georges Bush déclarait au sommet de la Terre à Rio en 1992 :« le mode de vie des américains ne se négocie pas. » Autrement dit, personne ne veut faire l'effort de négocier et la grande majorité du monde rêve d'un mode de vie à l'américaine. Globalement, les habitants sont plutôt dans l'attente.

 

On nous parle de sixième extinction animale de masse, de scénario du pire si nos émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas... Malgré cela, nous semblons peu concernés par l'état de notre planète. Pourquoi ?

Dominique Bourg pour Francetv info : "Ce qui semble faire réagir le genre humain, c'est un danger perceptible, évident et immédiat. Or, les problèmes d'environnement sont distants, dans le temps et dans l'espace. Même si nous avons déjà de gros problèmes, ça reste très sectoriel. Prenez le typhon Haiyan qui a frappé les Philippines en 2013 : ce sont des rafales à plus de 370 km/h, mais ça ne nous touche pas directement, ni vous, ni moi. Donc on n'en tient pas compte. Et puis surtout, c'est un problème abstrait. Quand on sort, on n'a aucune idée qu'il y a maintenant 400 ppm (parties par million) de dioxyde de carbone dans les basses couches de l'atmosphère. On ne le voit pas, cela échappe à nos sens."

On sait ce qu'il faudrait faire pour impulser un changement, et pourtant, on a du mal à s'y mettre. Qu'est-ce qui nous retient d'agir : la peur de tout changer, de perdre notre confort ?

Dominique Bourg: "Sans doute. Le mot "décroissance" fait très peur. On croit qu'on va chuter, régresser."

Que répondez-vous aux personnes qui se disent : "A quoi bon agir si personne ne fait pareil ?"  

 

Dominique Bourg: "Ce constat est une faute logique. Si on raisonne comme ça, on ne fera jamais rien. Ce n'est qu'une accumulation de comportements individuels qui va changer les choses. C'est la seule solution, même si avec des lois, ce serait plus efficace. Là, il faut s'inspirer de Kant et agir en imaginant les conséquences si tout le monde faisait pareil."

I'm a title. ​Click here to edit me.

 

I'm a paragraph. Click here to add your own text and edit me. It’s easy. Just click “Edit Text” or double click me to add your own content and make changes to the font. I’m a great place for you to tell a story and let your users know a little more about you.

Les obstacles au développement durable 

Les habitants des pays en développement 

Les Etats

Le changement climatique et les conséquences environnementales, économiques et sociales qu'il entraîne concernent l'ensemble de la planète. Il est également produit par l'ensemble des comportements des individus de manière décentralisée, quelque part, nous sommes tous la cause du réchauffement. Pourtant, le principal problème auquel se confronte le développement durable est l'absence de forces sociales pour impulser un changement radical de notre mode de développement, équivalentes à celles qui ont permis, avec le mouvement ouvrier, les grandes conquêtes sociales du XXe siècle par exemple.

Il faut donc se demander quels sont les acteurs qui disposent d'un pouvoir de changer nos modes de production et de consommation et quels problèmes spécifiques pose l'action sur le changement climatique.

Pour Olivier de Shuter, les politiques publiques environnementales souffrent des effets néfastes d’une entente tacite entre élites politiques et élites économiques : "Les gouvernements et les scientifiques sont unanimes à reconnaître que le système actuel ne fonctionne pas et nous conduit a une impasse mais les alternatives sont très lentes a émerger, les véritables conseillers des gouvernements sont les grandes entreprises au service des intérêts économiques desquels les gouvernements se mettent. Et on ne peut reprocher à un gouvernement de vouloir ouvrir des marchés d’exportations aux entreprises, ni lui reprocher de protéger ses propres acteurs économiques contre les acteurs d’autres États. Le problème, c’est que c’est contraire à ce qu’une exigence démocratique voudrait." 

 

En effet, quand on sait que 5 des 10 plus riches entreprises mondiales sont des compagnies pétrolières on doute que les gouvernements soient à même de mener des politiques environnementales vraiment efficaces.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les entreprises 

Les entreprises sont des acteurs fondamentaux pour les changements climatiques mais elles n'ont pas un rôle de moteur dans le développement durable.

 

Dans le film Demain on reste dans une sphère de bienveillance autour de notre écosystème. Sauf que le monde de l’économie ne colle pas forcément avec l’image que l’on se fait de ces mondes là. Des mondes où tout doit aller toujours plus vite et dans lesquels on ne prend pas le temps pour notre environnement. On ne pense pas au futur, mais à l’instant présent, à faire des rentrées d’argent à ses intérêts individuels. En effet, le but même d'une entreprise est de faire du profit sous peine de disparaître. Or les questions environnementales posent de nouvelles contraintes induisant des coûts qui pèsent ensuite sur les profits de l'entreprise. Cela implique de changer les circuits de distribution, de fournisseurs, la logistique, mode de production, d'investir dans la recherche ce qui représentent un risque que peu d'entre elles décident de prendre.

 

Donc globalement la logique des entreprises est de résister même si certaines le font par conviction comme l'entreprise Patagonia, qui représentent une partie très minoritaire des entreprises et qui n'est pas généralisable, ou encore pour l'efficacité « écologie industrielle » comme l'entreprise Pochéco.

Les subventions accordées aux énergies fossiles (à gauche) et aux énergies renouvelables ( à droite) par an:

      101 milliars de dollars

775 milliards de dollars

D'après Dominique Bourg, philosophe et professeur à l'université de Lausanne: "Si on voulait que nos gouvernements soient à même de répondre, il faudrait qu'ils soient capables d'imposer aux grandes multinationales de laisser 80% des énergies fossiles sous le sol. Cela fait une trentaine d'années que nos fonctions politiques ont réduit la fonction de l’État à un facilitateur du commerce international. En même temps que l'on prétend négocier le changement climatique à Paris avec la COP21, on fait tout pour accroître les échanges avec le CETA (accord de libre échange avec le Canada) et le TAFTA (accord de libre échange avec les Etats Unis) alors que c'est totalement contradictoire avec la lutte pour le changement climatique."

Les habitants des pays développés

Les pays en développement n'ont pas les mêmes objectifs que les pays développés, la sortie de la pauvreté des populations les plus démunies pourrait être considérée comme prioritaire par rapport à la non-dégradation de l’environnement.

 

De plus, les pays en développement refusent de perdre leur croissance actuelle au nom des dégradations dont ils ne s'estiment pas responsables. Ils souhaitent eux aussi bénéficier des avantages de la croissance : la qualité de vie d’un individu comme la santé, le loisir, le cadre de vie, les conditions de travail... Pourquoi les pays maintenant développés imposeraient-ils aux pays en développement une vision limitative de leur développement ? Le concept est bon, ses objectifs louables, mais il sert peut-être à justifier une politique protectionniste de certains pays craignant une trop grande concurrence. En pratique, les pays développés ne se privent pas de commercer avec la Chine, malgré les risques de dérive de l’empreinte écologique de celle-ci.

 

L’expérimentation du développement durable à Madagascar : réalités et difficultés

Quelles est la position des français sur le développement durable?

Pour 80 % d’entre nous, les inégalités Nord-Sud, l’accès à la santé et les conditions de travail en France posent encore des soucis.

 

80 % des personnes sondées pensent qu’il est crucial  de sensibiliser les gens à la protection de l’environnement, mais 42 % d’entre elles estiment que l’emploi est plus important encore.

BRODIN Nina

BURELLIER Marie

DUVERNAY Laura

Lycée de l'Arc 1ES2

Message réceptionné !

bottom of page